Ça fait beaucoup de Michel Bussi en peu de temps mais j'étais fort enthousiasmée par le sujet, étant une grande amoureuse des Nymphéas de Monet. Ajoutez à cela que l'auteur évoque à plusieurs reprises Aurélien d'Aragon, de quoi me mettre dans sa poche une bonne fois pour toutes. Et pourtant...
Je ressors de Nymphéas noirs plutôt mitigée. Je pense que j'ai tout de même préféré Un avion sans elle où les personnages étaient moins caricaturaux. En fait, je les ai trouvés assez artificiels, Laurenç Sérénac et Stéphanie Dupain en tête. Je n'ai pas éprouvé pour eux la moindre empathie.Pourtant leur idylle présente un certain potentiel, mais le traitement de celle-ci est complètement raté. Les références à Aragon et le parallèle avec Aurélien et Bérénice tombent à plat. C'est vraiment regrettable. Quant à la jeune Fanette Morel, il me paraît complètement aberrant de faire s'exprimer une enfant de onze ans comme une adulte. Enfin, j'ai du mal avec le côté encyclopédique de certains passages ; j'ai beau être ravie d'apprendre des choses sur un sujet qui me passionne, là il y en a des tartines et amenées de manière très académique, artificielles par rapport à l'intrigue générale.
Par contre, j'ai été bluffée par la fin et je reconnais volontiers m'être fait balader tout au long du roman. Mais plus j'y repense, plus je trouve l'ensemble un peu gros. Je me suis dit qu'il faudrait que je relise des passages mais comme ça ne m'a pas non plus emballée outre mesure, je vais m'abstenir.
Ce livre reste un divertissement tout à fait honnête et remplit sa fonction de lecture de vacances. Je l'ai dévoré comme le précédent mais une fois terminé, la sensation de ne pas avoir été correctement nourrie a perduré.
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