Malgré des réticences, je me suis lancée dans Michel Bussi et le bilan est plutôt positif dans la mesure où cela correspond à ce à quoi je m'attendais. Le récit est bien mené, l'intrigue est efficace. Je confesse l'avoir dévoré en vingt-quatre heures et ne l'avoir quasiment pas lâché de la journée. Il y a toutefois un enrobage très artificiel et cul-cul au début : une course contre la montre bidon pour empêcher Emilie de commettre l'irréparable (oui, elle s'appelle Emilie, mais on le sait dès le début donc je ne vous ai pas spoilé ; en plus on apprend très vite que ça ne veut pas dire grand chose). Mais l'histoire est prenante, et je me suis laissé emporter par le journal de Crédule Grand Duc (mais qu'est-ce que c'est que ce nom ?) avec plaisir (sauf bien sûr quand l'auteur s'amuse à nous faire poireauter en interrompant continuellement son récit sous des prétextes plus fallacieux les uns que les autres). Donc ça se lit bien, mais on sent les grosses ficelles par moments et c'est un peu dommage car les auteurs de polars sont parfois plus subtils ; je le dis avec d'autant plus de bonne foi que je suis assez bon public pour me laisser mener en bateau.
Ce livre est donc une bonne lecture de vacances, qu'on imagine très bien adaptée en téléfilm sur tf1 ou france 2. Après, c'est vraiment du prêt à consommer, et ça ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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