Dans le grenier de la maison, les enfants de Hal Shelburn trouvent un vieux singe mécanique dans un carton moisi. Ils ont très envie de le garder. Hal, lui, est tétanisé. Il reconnaît ce jouet grimaçant et inquiétant qui a jeté une ombre sur son enfance. Apparemment cassé, il répand son aura maléfique quand ses cymbales se mettent à retentir dans un dzing dzing funeste. Qui sera sa prochaine victime ? Telle est la première question que se pose Hal. Puis vient la seconde : comment faire pour s'en débarrasser définitivement avant qu'il ne soit trop tard ?
Cette nouvelle nous entraîne dans un univers fantastique classique, flirtant avec l'épouvante. Le récit est raconté du point de vue de Hal, le héros, assez éprouvé psychologiquement. On se demande au début s'il n'est pas victime d'hallucinations mais les faits qu'il évoque semblent lui donner raison. Le singe est inquiétant à souhait, les flash-back nous font basculer progressivement dans l'horreur. Du fait de la brièveté du récit, le talent de King s'exprime de manière condensée (et donc un peu frustrante, je préfère le voir se déployer dans des romans). Mais le lecteur trouve son compte de frissons. Un récit sans grande surprise mais efficace.
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